Le 8 mars, nous pensons particulièrement à la condition des femmes dans le monde.
Petit retour sur le lexique du féminisme ! Et sur son histoire ! Bespoke french lessons est une école de français fondé par une femme avec un esprit fort de sororité entre les professeurs et avec les étudiantes ! (nous aimons bien les étudiants aussi ! et nous avons même un prof homme!)
Petit lexique français du féminisme
Le féminisme : Être féministe, c’est penser que les femmes et les hommes méritent les mêmes droits et les mêmes chances. Il existe différents mouvements et différents courants féministes, mais la base est la même : égalité des sexes, égalité des salaires, égalité de la liberté d’expression, égalité de la sécurité dans la rue etc. En fait, une égalité sociale, politique et économique.
Le patriarcat : Société hiérarchisée dans laquelle les hommes détiennent plus de pouvoir (société patriarcale).
le sexisme : Considérer les femmes comme inférieures aux hommes.
la misogynie : La haine des femmes.
la misandrie : La haine des hommes.
la sororité : Représente la solidarité féminine, l'entraide entre femmes.
Le féminisme, histoire en quelques mots
LES VAGUES DU FÉMINISME
La première vague de féminisme a eu lieu à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, émergeant d'un environnement d'industrialisation et de politique libérale et socialiste. Les revendications féministes de cette vague étaient d'ouvrir des opportunités aux femmes, en mettant l'accent sur le droit de vote des femmes. Ce sont les débuts timides de la libération de la femme.
La pensée féministe de la deuxième vague a commencé dans les années 1960 et s'est poursuivie dans les années 1990. Cette vague s'est déroulée dans le contexte des mouvements anti-guerre, des droits civils et de la conscience de soi croissante de divers groupes minoritaires dans le monde. Dans cette phase, la sexualité et les droits reproductifs étaient au cœur des discussions : l'égalité des droits devant garantir l'égalité sociale indépendamment du sexe.
La troisième vague féministe a commencé au milieu des années 90. Au cours de cette phase, de nombreuses constructions ont été déstabilisées, notamment les notions de "féminité universelle", de corps, de genre, de sexualité et d'hétéronormativité. Un aspect du féminisme de la troisième vague a été la réadoption par les jeunes féministes du rouge à lèvres, des talons hauts et du décolleté fièrement exposé que les deux premières phases du mouvement identifiaient à l'oppression masculine.
Les "grrls" de la troisième vague sont entrés en scène comme étant fortes, évitant la victimisation et définissant la beauté féminine pour elles-mêmes et non comme objets d'un patriarcat sexiste.
Le grrl-féminisme a tendance à être global, multiculturel, et il évite les réponses simples ou les catégories artificielles d'identité, de genre et de sexualité.
La quatrième vague du féminisme a émergé parce les jeunes femmes et hommes se sont rendus compte que la troisième vague était trop optimiste. Le féminisme quitte maintenant l'académique pour revenir dans le domaine du discours public. Des questions qui étaient au centre des premières phases du mouvement des femmes reçoivent une attention nationale et internationale de la part de la presse grand public et des hommes politiques : des problèmes comme les abus sexuels, le viol, la violence contre les femmes, l'inégalité des salaires, la pression exercée sur les femmes pour qu'elles se conforment à un type de corps unique et irréaliste et la prise de conscience que les gains en matière de représentation féminine dans la politique et les affaires, par exemple, sont très faibles.
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